- sonnailler
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• mouton sonnailler 1379; de sonnaille♦ Animal qui porte une sonnaille, et qui va en tête du troupeau. sonnailler 2. sonnailler [ sɔnaje ] v. intr. <conjug. : 1>• v. 1748; de sonner♦ Sonner, tinter. « son trousseau de clefs qui sonnaillaient au cordon du tablier » (A. Cohen).Synonymes :- sonner- tinter- tintinnabuler (littéraire)⇒SONNAILLER, verbe intrans.Fam., péj. Sonner, tinter comme des sonnailles; sonner légèrement et à petits coups; sonner souvent et inutilement. Joseph tira le lourd trousseau de clefs qui sonnaillait toujours dans sa poche et tenait à sa ceinture par une chaînette d'acier (DUHAMEL, Passion J. Pasquier, 1945, p. 68).REM. Sonnaillant, -ante, part. prés. en empl. adj. Qui fait sonner ses sonnailles; qui tinte comme des sonnailles; p. ext., péj., qui résonne avec un bruit métallique désagréable. Il précipite d'un bout à l'autre du clavier poussif une vertigineuse gamme chromatique; la voix lointaine, sonnaillante du vieux piano s'essouffle à suivre les doigts (MARTIN DU G., Devenir, 1909, p. 31).Prononc. et Orth.:[
], [-a-], (il) sonnaille [-
], [-aj]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. I. 1762 fam. « sonner souvent et sans besoin » (Ac.). II. 1. 1909 part. prés. adj. (MARTIN DU G., loc. cit.); 1945 « faire entendre un bruit métallique désagréable » (DUHAMEL, loc. cit.); 2. 1920 mules sonnaillantes (CLAUDEL, Père humil., p. 492). I dér. de sonner; suff. -ailler. II dér. de sonnaille; dés. -er; le part. prés. adj. est relevé antérieurement au verbe.
1. sonnailler [sɔnɑje] n. m.ÉTYM. 1379, sounaillier; de sonnaille.❖❖HOM. 2. Sonnailler.————————2. sonnailler [sɔnɑje] v. intr.ÉTYM. 1762; de sonnaille, ou de sonner, et suff. -ailler.❖♦ Rare. Sonner, tinter en faisant un bruit désagréable.0 Jamais plus, son trousseau de clefs qui sonnaillaient au cordon du tablier et qui étaient sa décoration, son Ordre du Mérite domestique.Albert Cohen, le Livre de ma mère, p. 63.❖HOM. 1. Sonnailler.
Encyclopédie Universelle. 2012.